jeudi 31 janvier 2013

Un laboratoire israélien propose une alternative à la chimiothérapie



L’inhibition de cellules cancéreuses par rayonnement millimétrique pourrait remplacer la chimiothérapie
Quelque part sur le spectre électromagnétique, entre les ondes qui produisent de la lumière visible et celles qui cuisent les aliments dans un four à micro-ondes, se trouvent les ondes millimétriques qui sont susceptibles de détenir la clé de l’inhibition de cellules cancéreuses.

Lors d’un essai dans un laboratoire israélien sur des cellules cancéreuses du poumon, le rayonnement à ondes millimétriques a permis d’inhiber la capacité des cellules à se reproduire. “Le rayonnement perturbe leur activité, même si nous ne savons pas encore comment”, annonce Asher Yahalom, chef du Free Electron Laser (FEL) Laboratory de l’Ariel University Center qui a également noté que les rayons ne semblent avoir pas d’effet sur les cellules normales.

Les ondes millimétriques ont beaucoup d’applications possibles – qu’il s’agisse de diagnostiquer le cancer de la peau ou d’améliorer des dispositifs de communication – mais l’équipe de recherche israélienne est la première au monde à étudier leur effet sur le cancer du poumon. L’équipe d’Ariel a présenté ces résultats spectaculaires en Novembre à la troisième Conférence Internationale de l’IEEE sur les communications, micro-ondes, antennes et des systèmes électroniques à Tel-Aviv.

On a longtemps recherché une meilleure alternative aux rayons X car si ceux-ci tuent les cellules cancéreuses, ils tuent également les cellules saines environnantes. Le rayonnement millimétrique est une approche tout à fait différente selon Yahalom. “Il y a deux types de rayonnements”, explique t-il. “Le rayonnement ionisant est celui qui est habituellement utilisé contre le cancer. Il a la capacité de séparer des molécules et provoque la mort de toutes les cellules. Ce que nous avons fait est tout à fait différent. Le rayonnement à ondes millimétriques est non ionisant, de sorte qu’il peut empêcher la reproduction sans tuer la cellule elle-même.”

Source: bulletins-electroniques