mardi 19 mars 2013

La Turquie annexe les Balkans et le Proche Orient



Le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu affirme qu’il est temps de reconstituer l’empire ottoman que la Turquie est de retour sur les terres qui ont été perdues après l’époque ottomane. Davutoglu ajoute qu’il est temps pour la Turquie de prendre l’initiative d’établir un ordre nouveau pour ces terres : « Sans aller jusqu’à la guerre, nous allons de nouveau lier Sarajevo (Bosnie) à Damas (Syrie), Benghazi (Libye) à Erzurum (Arménie) et à Batoumi (Géorgie). Le siècle dernier, n’était qu’une parenthèse pour nous ».

Ahmet Davutoglu : « Nous allons clore cette parenthèse. Nous allons le faire, sans aller à la guerre, sans nommer des ennemis, sans manquer de respect aux frontières, nous allons à nouveau relier Sarajevo à Damas, Benghazi à Erzurum à Batoumi. C’est le cœur de notre pouvoir ». Sans « manquer de respect aux frontières », Davutoglu engloutit également, mine de rien, en passant, le Liban et Israël…
Ahmet Davutoglu : « Ils vous semblent des pays différents, mais le Yémen et Skopje faisaient partie d’un même pays il y a 110 ans, comme Erzurum et Benghazi. Quand nous évoquons le nouvel ottomanisme, ceux qui unissent la géographie du Moyen-Orient sont les nouveaux ottomans. C’est un honneur d’être de nouveau nommé Ottomans pour les Seldjoukides, Artuklu ou Eyyubi », ajoute Ahmet Davutoglu.
L’influence turque est largement diffusée par la confrérie du magnat islamiste Fethulla Gulen, qui ouvre des écoles et universités dans de nombreux pays limitrophes ou proches de a Turquie, dont une nouvelle université à Sarajevo, ainsi que par le Milli Gorus, un mouvement islamiste dont le développement en France est impressionnant.
Quant à la signification de la politique étrangère turque, il s’agit aussi d’une forme de « sunnification », notamment en compétition avec l’Arabie saoudite et le Qatar.

Source jerusalemplus.com