mardi 28 mai 2013

Emad Abdel Ghafour : il n'y a pas de problème sur le sujet de la paix avec Israël



Les relations entre Israël et l'Égypte devraient se poursuivre normalement, le seul changement devrait se traduire par une remilitarisation du Sinaï, dont l'accord de paix entre les deux pays affirmait le caractère non militarisé de la zone.

C'est ce qu'affirme Emad Abdel Ghafour, conseiller du président égyptien Mohammed Morsi et chef du parti salafiste Al-Watan.
Il ne voit "aucun problème dans les accords de paix de Camp David "entre Israël et l'Égypte.
Un seul aspect lui semble devoir être modifié : le nombre de soldats égyptiens autorisés, en vertu de ces accords, à entrer dans la péninsule du Sinaï devrait être augmenté.
Déclaration plutôt inhabituelle – faite, qui plus, à un journal israélien Times of Israël - alors que depuis l'accession des frères musulmans au pouvoir en Égypte, les accords de Camp David signés en 1978 entre le Premier ministre israélien Menahem Begin et le président égyptien Anouar el-Sadate sont l'objet de critiques de plus en plus vives, notamment dans les courants islamistes et salafistes.
Les dispositions de sécurité relatives à la péninsule du Sinaï interdisent toute présence militaire égyptienne sur une bande de vingt à quarante kilomètres de la bande à l'ouest de la frontière avec Israël, alors qu'elles permettent une présence israélienne "limitée" de quatre bataillons d'infanterie à l'intérieur d'une bande étroite de trois kilomètres.
Quand l'Égypte a lancé l'opération Eagle en août 2012 après l'attaque terroriste dans le nord du Sinaï, elle a demandé et reçu l'autorisation d'Israël de déployer des milliers de soldats dans le Sinaï, appuyés par des véhicules blindés et des hélicoptères d'attaque.
Mais Abdel Ghafour pense que les "accords verbaux entre commandants militaires sur le déploiement de ces soldats sont insuffisants" et qu'ils doivent être officiellement modifiés pour permettre plus de présence égyptienne sur le terrain, le nombre exact de soldats égyptiens autorisés à entrer dans le Sinaï pour "assurer la sécurité" devant être approuvé par les autorités des deux parties, a-t-il précisé.


Source Israel Infos