mardi 27 août 2013

Des chants de paix à Jérusalem par des moines tibétains


Itay Mautner et Gil Ron Shama, les directeurs artistiques du Festival de musique sacrée qui s’est tenu à Jérusalem, du 20 au 23 Août, avaient réuni une centaine d’artistes internationaux, en autres, des jordaniens et palestiniens, des grecs, des jamaïcains adeptes du rastafari et du reggae, un Iranien exilé aux Etats-Unis, Alan Kushan, jouant du santoor, et surtout et pour une première ; des moines tibétains !


Choix des plus judicieux pour ce festival de musique sacrée à Jérusalem, cité du roi David, considéré comme un grand amateur de danses et musique, et musicien lui-même.
Des concerts donnés dans les lieux magiques de la Tour de David justement, ou dans la grotte de Sédécias et aussi dans le somptueux bâtiment du YMCA et l’université hébraïque de Jérusalem. Belle réussite, tous les concerts ont joué à guichet fermé !
Alan Kushan s’est dit être ravi de découvrir Jérusalem et a déclaré à l’agence Tazpit : « Ce n’est pas seulement un honneur de jouer dans la ville du roi David et de son fils, le roi Salomon. Je pense que c’est un devoir, que je devais venir ici et jouer de la musique. En tant qu’artiste, mon message s’adresse aux autres musiciens iraniens, il ne faut pas avoir peur de visiter cette ville ».


Quant au chanteur malien Salif Keita, il avait annulé sa venue au dernier moment, sans aucune explication de sa part mais, d’après les organisateurs, sous la pression du BDS. Il devait clore ce festival dans la Tour de David en offrant un concert prestigieux.
Un des moments le plus intense a été celui où, enthousiasmant le public, les moines de Tashi Lhunpo, exilés du Tibet, ont effectué des danses rituelles et ont chanté avec ferveur des prières tibétaines de paix. C’était leur première visite en Israël, et à cette occasion, ils ont créé un Yamantaka Mandela de paix, dans la Tour de David, à Jérusalem, sous les yeux des spectateurs éblouis.

Source LemondeJuif