lundi 26 août 2013

Sauf miracle, aucun éléphant ne viendra en périphérie de Gaza


Le Néguev occidental essaye constamment de trouver de nouvelles façons d’attirer les touristes. Le kibboutz Nahal Oz, qui se situe en périphérie de la bande de Gaza, a dépensé plus d’un million de shequels pour le développement d’un parc avec des éléphants d’Asie. L’idée était de faire vivre et développer une population d’éléphants.

Le kibboutz comptait faire de ce parc un endroit privilégié pour que les éléphants se reproduisent et ainsi maintenir cette espèce menacée. Le conseil régional de Shaar Hanéguev avait approuvé la planification et la construction du projet qui devait s’étendre sur prés de 100 acres soit environ 40 hectares.
Les entrepreneurs ont cherché à établir des centres d’activités pour les futurs visiteurs comme un centre d’équitation avec des éléphants, un site d’observation, une zone spéciale de lavage d’élephants… Dans le plan initial, les visiteurs auraient pu approcher les animaux au plus près, les caresser, les photographier. Le projet a déjà englouti 900.000 shequels.
Sauf que… Sauf que les éléphants d’Asie sont une espèce protégée, ce qui rend leur importation strictement interdite par les conventions internationales, toute importation s’apparentant à un trafic.
Pourtant, le conseil régional ne veut pas abandonner le rêve du parc à éléphants. Le maire, Alon Schuster, a déclaré : « Nous voulons faire tout notre possible pour que ce projet voit le jour. Cet animal sauvage est protégé mais le faire venir dans un parc qui lui serait réservé ne peut qu’être bénéfique pour l’espèce. Nous ne ferons rien qui soit contre la loi mais nous étudions des options pour changer la décision et obtenir une dérogation. »
Il semble néanmoins très improbable qu’il obtienne gain de cause, les conventions internationales étant difficilement modifiables, c’est certainement l’approche des élections qui donne au maire de l’espoir. En effet, comment justifier auprès de ses administrés qu’il a dépensé 1 million de shequels sans même se renseigner sur la faisabilité de son projet…

Source Tel-Avivre