mardi 17 septembre 2013

En 2012, la police a procédé a 35 % d'arrestations en plus qu'en 1998 !


Un rapport publié par le Bureau du procureur montre qu'en 2012, il y a eu en Israël plus de 62 000 arrestations et une grande majorité s'est terminée sans condamnation. Il s'agissait de fausses allégations pour une grande majorité. Selon ce même rapport, présenté cette semaine par le ministre de la justice, Tzipi Livni, le nombre d'arrestations a augmenté de 35 % par rapport à 1998.


Le rapport indique que, selon les données de la police, si en 1998 il y avait 40.345 arrestations, l'année dernière ce chiffre est passé à 62.291. Le rapport montre que près de 42 000 personnes ont été arretés pour les besoins d'enquêtes, et que la grande majorité de ces arrestations n'ont pas abouti à aucune poursuite.
Le rapport insiste sur le phénomène d'arrestations arbitraires. Selon la défense, la police utilise ces arrestations nons justifiées pour obtenir des garanties que le suspect ne leur échappe pas. En effet, la méthode consiste à arrêter des suspects durant la nuit et parfois le week-end pour être conduit le matin devant un juge et demander la libération sous condition de remise de cautions ou d'autres conditions. " Cette manière de procéder nui gravement aux droits fondamentaux des suspects, c'est anticonstitutionnel " souligne le rapport.
Un autre problème que le rapport soulève est que malgré la loi qui est claire à ce sujet, les policiers n'ont pas informé la majorité des détenus de leur droit de garder le silence sous enquête et de consulter un avocat. " Le droit à un avocat avant l'interrogatoire est garanti par la constitution, or, une grosse partie des détenus ne sont pas au courant de la raison de leur arrestation et ne sont pas conscients de leurs droits " affirme le rapport.
De plus, le rapport note que les liberations sous caution son injuste compte tenu qu'un bon nombre d'individus ne peuvent tout simplement pas payer le montant fixé. Par exemple, entre janvier et juillet 2012, seules 900 personnes ont été libérés sous caution ce qui est dérisoire par rapport au nombre de personnes interpelées.
À propos de l'augmentation du nombre de détenus, le rapport souligne le fait qu'une arrestation ne doit pas être effectuée suite à une plainte déposée mais elle doit être l'aboutissement d'une enquête de police, la tendance est plutôt inverse et cela pose problème car tant qu'une enquête n'a pas abouti pour prouver la culpabilité de quelqu'un, il est non constitutionnel de procéder à son arrestation.

Source Koide9enisrael