mardi 31 décembre 2013

43 ans après un attentat, une femme succombe à ses blessures


Une femme de 52 ans, atteinte à la tête il y a 43 ans lors d’un attentat terroriste, vient de décéder des suites de ses blessures. Cette attaque perpétrée contre un bus scolaire avait fait douze victimes. Le 22 mai 1970 au matin, un bus scolaire quittait le Mochav Avivim en Haute Galilée, près de la frontière libanaise, pour prendre la direction de deux écoles de la région. Une dizaine de minutes après son départ, il a été la cible de tirs nourris provenant de terroristes appartenant au FDLP. Le bilan a été très lourd : neuf enfants et trois adultes ont été massacrés et vingt-cinq autres passagers ont été blessés...


Parmi eux se trouvait Léa Rebibo, âgée alors de 9 ans. Blessée à la tête par des éclats, elle a survécu à cette attaque. Plus tard, elle s’est mariée et a mis au monde quatre enfants. Elle a décidé de s’établir dans le sud, à Beershéva, loin du lieu du drame qu’elle avait vécu. C’est dans cette ville qu’elle a été enterrée.

L’un de ses fils a raconté : « Ma mère était dans un état critique et quand mon grand-père est venu la chercher, on lui a dit que son corps gisait parmi ceux des autres victimes ».
Et d’ajouter : « Ce n’est que quelques heures plus tard qu’on a compris qu’elle avait été très grièvement touchée et elle a été transportée à l’hôpital Rambam de Haïfa ».



Il a encore indiqué : « Nous avons vécu avec une mère qui portait des cicatrices sur tout le corps. Elle a beaucoup souffert mais elle a réussi malgré tout à mener une vie relativement normale et nous ne pensions pas que nous la perdrions ainsi ».
Ces deux dernières années, l’état de Léa s’est aggravé à cause d’un éclat qui avait pénétré dans son cerveau et avait provoqué une infection. Après deux mois de coma, elle est décédée.
Des centaines d’habitants du Mochav Avivim se sont rendus auprès de la famille Rebibo pendant la semaine de deuil. Parmi eux se trouvaient d’anciens camarades de classe de la défunte, qui avaient survécu comme elle au terrible attentat. Ils ont tous évoqué son amour de la terre d’Israël et de la Tora.
Le fils de Léa a encore déclaré : « On pense qu’après une attaque, ceux qui en ont réchappé peuvent mener une vie normale. On oublie trop souvent qu’il existe une seconde vague, où des blessés souffrent et peuvent même mourir ».


Source Chiourim