mardi 31 décembre 2013

Bilan 2013 : l’Année du High-Tech pour l'Economie Israélienne


L’année qui s’écoule a été une des meilleures pour les secteurs israéliens du high-tech et du bio-tech: achats étrangers, embauches en hausse, etc. 2013 aura été l’année du high-tech pour Israël. Tous les indicateurs sont au beau fixe : le secteur a levé des fonds pour un montant record, les embauches sont reparties à la hausse, les salaires versés sont en progression et la frénésie d’achats étrangers de start-up israéliennes a dépassé toutes les prévisions. Les mêmes tendances positives sont également observées pour 2014.



Les réussites du high-tech en 2013 sont d’autant plus spectaculaires que l’économie israélienne a connu une année particulièrement instable ; ce qui n’a pas empêché Google de réaliser en Israël sa transaction de l’année, ni Facebook d’investir dans un centre de recherche et de développement en Israël, ni le milliardaire mexicain Carlos Slim, le deuxième homme le plus riche au monde, de continuer à investir en Israël, en particulier dans le secteur de la santé et des télécommunications.

FRÉNÉSIE D’ACHATS ÉTRANGERS

Au cours de 2013, le secteur du high-tech israélien a été saisi par une frénésie d’achats de start-up locales de la part d’investisseurs étrangers, surtout d’origine américaine. Au total, ce sont 20 sociétés israéliennes qui ont été achetées par des étrangers en 2013, pour un montant global d’environ 5 milliards de dollars. Durant la dernière décennie (de 2004 à 2013), les étrangers ont déboursé 36 milliards de dollars pour s’offrir une technologie israélienne.
Parmi les achats étrangers de sociétés israéliennes effectués en 2013, on n’oubliera pas les transactions les plus marquantes : Google a acheté Waze (navigation GPS) pour 1,1 milliard de dollars, IBM a acquis Trusteer (logiciel de sécurité en ligne) pour 900 millions de dollars, Opko Health a acheté Prolor Biotech (biotechnologie) pour 480 millions de dollars, Cisco s’est offert Intucell (auto-optimisation de réseaux) pour 475 millions de dollars, Facebook a acheté Onavo (sécurité informatique) pour 150 millions de dollars, etc.

LEVÉES DE FONDS

Fortes de leurs succès économiques et technologiques, les sociétés israéliennes n’ont plus de difficultés à lever des fonds à l’étranger. La Terre promise des inventeurs israéliens reste l’Amérique, mais l’Europe aussi a retrouvé sa place sur la carte mondiale des places financières importantes : en 2013, trois sociétés israéliennes de high-tech ont effectué des introductions dans les bourses européennes de Londres et de Varsovie.
Sur le marché financier américain, une vingtaine d’entreprises israéliennes ont emprunté, en 2013, la somme globale de 1,6 milliard de dollars, soit la meilleure année depuis 2008. Dans le secteur du high-tech et de biomed, les levées de fonds les plus fortes ont été celles réalisées par Kerk et par Medgenics, deux sociétés israéliennes spécialisées dans le domaine de la pharmacologie. Cette levée de fonds a concerné aussi des entreprises industrielles : Statasys (impression 3D) a emprunté 481 millions de dollars et Delek (énergie) a levé 355 millions de dollars.

EMBAUCHES DE MASSE

Dopées par leurs bons résultats, les start-up israéliennes n’ont pas hésité à améliorer les rémunérations qu’elles versent à leurs salariés. En 2013, le salaire moyen du secteur du high-tech a augmenté de 4,1% mais certaines branches se sont particulièrement distinguées par leur générosité salariale: les hausses de salaire les plus fortes ont été enregistrées dans la téléphonie mobile (+ 8,5%), dans l’Internet (+ 7,5%) et dans les contrôles de qualité (+ 6,5%).
Avec la poussée des salaires, les embauches aussi sont reparties à la hausse : le high-tech a été responsable de 11% des embauches de l’économie israélienne effectuées durant l’année écoulée, soit le taux d’embauche le plus fort des cinq dernières années. L’amélioration du marché du travail dans le high-tech s’explique, sans aucun doute, par les achats étrangers qui ont dopé l’ensemble du secteur.

Source Israel Valley