jeudi 27 août 2015

Voici les 8 présidents africains que des escrocs israéliens ont ciblé





Après s’être fait passer pour le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, des escrocs israéliens ont passé des coups de fil à des présidents africains, avant de leur envoyer des e-mails. Voici les noms des présidents en dessous...



Les présidents:


    Macky Sall (Sénégal)
    Alassane Ouattara (Côte d’ivoire)
    Paul Biya (Cameroun)
    Ali Bongo Odimba (Gabon)
    Ismaël Omar Guelleh (Djibouti)
    Joseph Kabila (Rd Congo)
    Cathérine Samba-Panza (Centrafrique)
    Hage Geingob (Namibie)



Un plan diabolique


Les malfaiteurs expliquaient aux présidents africains, sous le sceau du secret d’Etat, que plusieurs agents des services spéciaux français venaient d’être capturés par des groupes djihadistes.
Pour des raisons de confidentialité, la rançon exigée pour leur libération ne pouvait être versée directement par la France, mais devait transiter par un pays tiers.
C’est pour cela que la France demandait à ses partenaires de se substituer à elle, expliquait les escrocs. Ils avaient ainsi transmis aux présidents africains contactés, par email, un numéro de compte d’une banque offshore localisée à Hong Kong.
L’argent, plusieurs millions d’euros), devait, d’après les escrocs, être remboursé au prêteur via l’Agence française de développement (AFD).


Comment ont-ils fait pour obtenir les numéros et les e-mails ?


Mystère et boule de gomme. En effet, il y a probablement des complicités dans les hautes sphères des administrations française et israélienne. On ne peut obtenir aussi facilement les coordonnées d’un chef d’Etat.
D’ouvrir un compte à Hong Kong, c’est aussi une manière astucieuse de ne laisser aucune trace en Israël après cette escroquerie de grande envergure qui se préparait.
L’histoire ne dit pas si ces présidents ont payé mais, on a appris de source judiciaire parisienne que le ministre Le Drian avait déposé plainte pour escroquerie. Dans les chancelleries africaines, l’histoire est plutôt passée sous silence.


Source Togo Site