mercredi 28 octobre 2015

Le frère de l'assassin de Rabin en détention pour des menaces contre Rivlin


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Quelques jours après le 20e anniversaire de la mort d'Yitzhak Rabin, Hagai Amir, le frère cadet de l'assassin de Rabin, a été mis en détention provisoire pour avoir publié un commentaire sur Facebook, qui serait une incitation à la haine contre le président d'Israël Reuven Rivlin...



Hagai Amir a été libéré en 2012 après avoir purgé une peine de prison de 16 et demie pour crime de conspiration dans l'assassinat de Rabin. Yigal Amir a été condamné à la prison à vie pour le meurtre de Rabin, qui a eu lieu lors d'un rassemblement pour la paix à Tel-Aviv en 1995.
Lors de la cérémonie commémorative annuelle organisée à la résidence du Président à Jérusalem, Reuven Rivlin a déclaré dimanche que tant qu'il serait le président d'Israël, l'assassin de Rabin ne sera pas libéré. Hagai Amir, un contributeur prolifique sur les médias sociaux, a répondu dans une tirade dithyrambique, que Rivlin n'a pas le pouvoir de décider du sort de son frère.
"Rivlin est un politicien flagorneur de base", peut-on lire dans le commentaire publié sur Facebook.
"Ce n'est pas à lui de décider si mon frère doit être libéré ou non, cela revient au Tout-Puissant, et à Lui seul, de le décider - tout comme Il a décidé que Rabin devait mourir alors que Rivlin et ses copains étaient contre cela, et tout comme Il a décidé que Rivlin devrait devenir président, il décidera, une fois le temps est venu, que Rivlin et l'Etat sioniste devront disparaître de la surface de la terre. Ce jour n'est plus loin", indique le commentaire.
Ce n'est pas la première fois que Reuven Rivlin fait l'objet de la colère de l'extrême droite israélienne.
L'année dernière, des militants israéliens d'extrême-droite ont lancé une campagne d'une rare violence sur internet en réaction aux récents gestes de conciliation du nouveau président envers la communauté arabe israélienne.
Une image de Rivlin coiffé d'un keffieh avait notamment fait le tour des réseaux sociaux, sur lesquels de nombreux extrémistes ont exprimé leur colère envers le président israélien dans des termes très violents. "En tant que membre de la nation juive, je vous méprise", avait écrit notamment un internaute sur Facebook.


Source I24News