mardi 29 mars 2016

Les Belges ont fait fi de l’avis expert israélien...




Les gardiens de sécurité ukrainiens ont, pour la plupart, déserté leurs places assignées. Les quelques rares qui sont restés n’ont procédé qu’à des fouilles superficielles. On n’a pas voulu entendre l’avis d’une entreprise israélienne de sécurité sur la protection de l’aéroport de Bruxelles. Une entreprise de sécurité israélienne venait juste d’inspecter le dispositif sécuritaire de l’aéroport de Bruxelles....







Les gardes ukrainiens embauchés pour sécuriser l’aéroport de Bruxelles ont presque tous déserté leurs postes. Leurs procédures de fouille des passagers étaient inégales et superficielles.
De plus, la thèse officielle d’attentats-suicide est contradictoire avec le témoignage du chauffeur de taxi, parlant de 5 valises lourdement « chargées ».
Le gouvernement belge a embauché, il y a quelques semaines, une entreprise israélienne spécialiste de la sécurité afin qu’elle inspecte le dispositif de l’aéroport de Zaventem à Bruxelles.
Les experts en sécurité, à qui on demandait leur avis sur les améliorations à apporter, ont proposé des préconisations initiales de mises à niveau urgentes. Cependant, ces améliorations n’étaient pas encore en place le mardi 22 mars, quand les terroristes islamistes ont frappé le hall d’embarquement de l’aéroport au moyen de valises bourrées d’explosifs, tuant plus de 31 personnes et blessant de très nombreuses autres victimes.
Cette société israélienne est loin d’être la seule à avoir souligné les améliorations sécuritaires indispensables à l’aéroport de Zaventem, ces dernières semaines.
Le 29 février, les services de sécurité de l’Union Européenne ont appelé à une révision drastique et immédiate des mesures de sécurité dans les aéroports et aux frontières belges, qui étaient (et restent?) grandes ouvertes aux infiltrations de terroristes et manquent des instruments nécessaires à l’inspection des passagers à l’arrivée et au départ.
Après l’attentat, il s’est avéré que les gardiens de sécurité ukrainiens, qui avaient été embauchés et postés à l’aéroport, ont, pour la plupart, déserté leurs places assignées en faction. Les quelques rares qui sont restés n’ont procédé qu’à des fouilles superficielles.
Non seulement, l’aéroport de Zaventem restait grand ouvert à des infiltrations hostiles, mais il en va de même de Charleroi, le deuxième aéroport de Bruxelles, qui est le terminal pour les vols vers et revenant d’Algérie, de Tunisie et de Turquie.
Bien que les autorités belges aient été mises en garde du fait que Charleroi offre un havre d’accueil inespéré vers l’Europe pour les terroristes de l’Etat Islamique provenant de ces pays, les passagers en transit n’ont pas fait l’objet de fouilles, même lorsqu’ils se dirigeaient vers Zaventem pour des correspondances de vol.
Finalement, sous le choc de la terreur, la Belgique a décidé d’endiguer l’afflux de terroristes en  maintenant fermés son espace aérien et ses aéroports, ce jeudi.
Autant les experts israéliens qu’occidentaux ont accueilli avec un grand scepticisme le flot de rapports que les autorités et les médias belges ont continué de diffuser, jeudi, concernant les identités des terroristes qui ont frappé à l’aéroport et dans le métro, leur nombre (3, puis 5?) et leurs modes opératoires.
Un expert israélien en sécurité a commenté le fait que ces rapports ne correspondent pas aux preuves réunies et laissent en suspend de trop nombreuses questions pour être le moins du monde crédibles.
Le témoignage du chauffeur de taxi, qui a attesté avoir conduit les 3 terroristes à l’aéroport, en est un bon exemple. Il a déclaré que son taxi était trop petit pour les cinq lourdes valises qu’ils voulaient charger dans son véhicule,aussi n’en ont-ils chargé que trois.
Est-ce que cela signifie que cinq valises pleines de bombes devaient exploser à l’aéroport? Où sont passées et qu’est-il arrivé aux deux valises restantes restées derrière eux? – Un autre écho de ce témoignage parle de seulement 4 bagages, dont un sac contenant du TATP. A t-il été remonté dans l’appartement, puis ensuite découvert lors de la fouille, sans être récupéré par un tiers entretemps? –
Il subsiste également des divergences radicales d’interprétation, avec les assertions officielles de deux terroristes-suicide portant un gant noir à la main gauche, et qui couvrirait ostensiblement un probable mécanisme de contrôle à distance des bombes dans les chariots à bagages qu’ils poussaient à travers le hall d’embarquement.
Malgré la propagation de l’onde de choc de l’attentat dans l’aéroport, il devient aussi évident que les terroristes n’ont accompli là que la première partie de leur mission djihadiste.
L’Etat Islamique, qui a approuvé l’opération, avait envisagé des atrocités bien plus vastes et nombreuses. C’est ce qu’atteste la découverte de trois sacs contenant des kits identiques d’armes à feu et de munitions, une ceinture d’explosifs, deux fusils d’assaut AK 47 Kalachnikov, des chargeurs et des grenades à main – tous intacts et non utilisés. La police a fait exploser les charges par explosion contrôlée.
Ces kits de combat ont été dissimulés par avance, visiblement en préparation pour pouvoir frapper les équipes d’urgences, les personnels paramédicaux, les forces de sécurité et d’autres intervenants de choc, dès qu’ils arriveraient sur les lieux pour prendre en charge les victimes de la première attaque. Ces kits de combat étaient placés en des points stratégiques, soit par une équipe avancée d’agents opérationnels déguisés en personnel de l’aéroport, soit directement par des employés du service de l’aéroport, complices des terroristes. 
Lorsque les enquêteurs ont examiné les fusils d’assaut, ils ont découvert que quelqu’un avait tenté de tirer avec l’un d’entre eux et qu’il s’était enrayé. Cela peut expliquer pourquoi la seconde partie des atrocités prévues à l’aéroport de Bruxelles, le méga-massacre a avorté.Par pur hasard, par conséquent, des centaines d’agents de la sécurité belges et de membres des équipes d’urgence ont été sauvés du piège qui leur était tendu, à partir de trois directions de tirs en boule de feu roulant.
La police belge et les unités de sécurité ont couru désespérément, disposant de très peu d’indices et de renseignements utiles, après un réseau plus vaste d’au moins une vingtaine d’islamistes, qui doivent avoir passé des mois à monter les opérations compliquées de l’aéroport et de la station de métro de Bruxelles [où l’on vient de découvrir un complice au présumé terroriste-suicide solitaire de la rame, tenu pour être Khalid El Barkaoui : s’il y a eu attentat-suicide et non dépôt de bombe, lequel s’en tire et est en cavale?].
L’exécution de l’opération planifiée devrait avoir impliqué une reconnaissance exhaustive, une étude précise de la localisation des cibles, des fournisseurs d’armes, de la logistique, des financements, des communications et la préparation de routes facilitant la fuite – tout cela avant que les terroristes n’entrent effectivement en scène.

Reportage Spécial 24 Mars 2016
Adaptation : Marc Brzustowski


Source JerusalemPlus